S'il y a une chose qu'il faut bien admettre, c'est que 2010 aura été l'année des castings de taille, comme Predators, Machete ou encore The Expendables. Si les autres tapent dans la violence, Copains pour toujours quand à lui joue la carte de la comédie, sur ton de retrouvailles d'été entre amis de longue date. Tous ces amis ne se sont pas vus depuis des années, des vies toutes parties dans des voies différentes, la distance, la famille, mais c'est par la force des choses, les funérailles de leur coach de basket-ball du collège, qu'ils se retrouveront, durant tout un week-end de 4 Juillet (fête de l'indépendance), riche en facéties et bons sentiments.
Ecrite par Adam Sandler, l'histoire avait tout pour elle, sur le papier.
Faisant tout de suite penser à Mes meilleurs copains, le film ne va cependant pas dans cette voie, préférant rester dans l'humour bon enfant plutôt qu'aller dans le franchement cru. Même si ce choix déçoit, surtout après Sandler et son Zohan, la farce prend plutôt bien, tout du moins pendant la première moitié, s'essoufflant ensuite assez vite et devenant juste acceptable.
On ne peut donc s'empêcher de blâmer ce gâchis de potentiel, car il est assez rare d'avoir autant de pointures dans le même film, Adam Sandler, Kevin James, Chris Rock, David Spade, Rob Schneider, Salma Hayek, Maya Rudolph, Maria Bello et même Steve Buscemi.
Il n'en reste pas moins un film correct, rafraîchissant, mais qui ne restera pas dans les annales, ne se concentrant que sur l'aspect comédie et n'apportant aucune morale, alors que le terrain était plutôt fertile.
Si vous avez l'intention de le voir n'en attendez donc pas trop, car cela ne fera que renforcer votre déception, et encore plus si vous êtes un fan de Sandler et son « gang ».
Mention spéciale pour Steve Buscemi, qui malgré son petit rôle est indubitablement un des points forts du film, incarnant à la perfection le redneck débilos.