Si Cronenberg se met à être bavard, où va-t-on ? Et ce ne sont pas des petits bavardages, il n'y a pratiquement que cela, et ils n'ont pratiquement aucun intérêt, ça nous parle de spéculation boursière, d'art moderne (Radkho, cet imposteur), du nombrilisme des puissants et d'autres sujets tout aussi soporifiques. Quelques scènes de culs ainsi que quelques débilités viennent ponctuer tout ça (l'entartage, les toilettes dans la limousine) avant une scène finale, laide, grotesque et interminable (vision en accéléré recommandée). Quant au jeu de Pattinson c'est une catastrophe. A sauver éventuellement de ce naufrage, quelques visages féminins (Sarah Gadon, Juliette Binoche) Une nouvelle preuve que même les meilleurs se plantent parfois.