Triste triste était cette femme...
Sombre était ce film qui m'a évoqué par son obscurité ambiante et ses couleurs sans éclat Cette femme-là de Guillaume Nicloux, dans lequel une autre grande actrice, Josiane Balasko, s'essayait aussi à un registre différent: celui du polar ténébreux ancré dans une réalité sinistre.
Alors certes Catherine Frot est impressionnante : commissaire sur le qui-vive, tendue mais droite dans ses bottes, femme qui a oublié de vivre, au visage fatigué et triste mais à la détermination jusqu'au-boutiste , assez proche finalement des sans papiers et des clandestins son lot quotidien, moteur puissant dans cette traque inexorable de la vérité pour sauver un enfant.
Mais que de tristesse et d'ennui dans un film qui n'a d'éclat que le nom et qui pèche selon moi par excès de sinistrose: dommage.