Le cinéma de Pierre Granier Deferre a toujours été un cinéma, lent, avec une approche psychologique qui revêt une grande importance.
Dans cours privé, le principal attrait en plus de la superbe plastique Elisabeth Bourgine, c'est le face à face entre elle, donc et un formidable Michel Aumont.
L'histoire part de lettre tendancieuse suivi de photo d'une femme nue avec personnes nues, en résumé une partouze.
Et voilà donc que ces lettres et photos circulent dans l'établissement ou enseigne Jeanne.
Et puis, et bien et puis c'est tout
Car d'intrigue il n'y en a pas, et à la limite elle est inintéressante, et hormis le duo Aumont-Bourgine, ce film est d'un très grand ennui, avec un rythme à la Granier-Deferre mais surtout avec un traitement des personnages qui ne me convainc pas du tout.
Entre un michel aumont obsédé par cette enseignante, et entre cette enseignante obsédée oui mais de quoi.
1h29 c'est long et soporifique.
Même ma narration va être courte, car sans une imagination, ni passion .
Un tout petit plaisir quand même entendre la voix si particulière et envoutante de Marianne Faithfull