Cowboy Bebop: Knockin'on Heaven's Door est un film sorti en 2001 et réalisé par Shin'ichiro Watanabe, et encore une fois Cowboy Bebop excelle et nous fournit un film certes moins impressionnant que la série duquel il est extrait, mais qui s'y intègre bien.
Cette fois-ci, le film abordera les thèmes des chocs post-traumatiques, de l'identité et de l'impact qu'a le passé dans nos vies par l'apparition de l'antagoniste Vincent Volaju, un colosse qui cherche une porte au sein de ce qui lui semble le purgatoire et Electra, une jeune femme au caractère bien trempé qui s'est battue sur Titan et qui est liée à Vincent. Dans toute cette miséricorde et ce côté drame à en devenir, nous suivrons également Ed et Ein en plein Halloween dans des scènes décalées comme ils savent le faire et qui aideront à détendre l'atmosphère qui est proche d'être particulièrement mélancolique pendant que Jet est malheureusement très en retrait …
D'ailleurs, le film s'inspire énormément d'une parabole du penseur chinois, Tchouang-Tseu, le rêve du papillon (ce qui explique qu'il y en a autant) sur l'identité des choses.
Le voici :
« Zhuangzi rêva une fois qu'il était un papillon, un papillon qui voletait et voltigeait alentour, heureux de lui-même et faisant ce qui lui plaisait. Il ne savait pas qu'il était Zhuangzi. Soudain, il se réveilla, et il se tenait là, un Zhuangzi indiscutable et massif. Mais il ne savait pas s'il était Zhuangzi qui avait rêvé qu'il était un papillon, ou un papillon qui rêvait qu'il était Zhuangzi. Entre Zhuangzi et un papillon, il doit bien exister une différence ! C'est ce qu'on appelle la Transformation des choses. »
Fascinant n'est-ce pas ?
See you Space Cowboy … from a Space Pirate Captain.