(...) Craspec de David Le Meur porte bien son nom. Inspiré d’un fait divers, François Delabre est barricadé, seul, dans sa grande maison et entend depuis plusieurs jours des bruits mystérieux qui semblent s’approcher… Mais en y repensant, tout a peut-être commencé le jour où il a retrouvé sa femme morte d’une overdose, dont le corps pourrit dans sa chambre depuis maintenant plusieurs semaines… Malheureusement, la copie horrible dans laquelle le film a été projeté (mauvais encodage du DCP) n’a pas rendu honneur au travail sublime de la photographie, sorte de projection mentale d’un personnage devenu fou. La constante voix-off est cependant bien agaçante, et le fait qu’il n’y ait jamais de silence ni de temps mort dans le film, nous sort de la folie du protagoniste, surtout lorsqu’il nous explique comment et pourquoi il se retrouve dans cette situation. La bizarrerie monstrueuse fait alors place à la simple évocation anecdotique, certes bien mis en scène, mais sans aucune densité narrative. (...)
Tiré du journal du festival du PIFFF 2015 : lire l'article entier sur mon site...