Joséphine a plus de deux mots à dire
Ceux qui ont vu le formidable "Tellement proches" (1) se souviennent forcément de Joséphine de Meaux. Oui c'était elle la folle furieuse qui tombait raide dingue de Omar Sy.
Peut-être lassée de jouer les hystériques, elle a décidé de ne plus attendre qu'un metteur en scène fasse preuve d'un peu d'imagination et s'est donc lancée elle-même dans la réalisation en se confiant le rôle principal, celui de Juliette, qui à la veille de se marier, se plonge dans ses souvenirs.
Sous ses abords légers, ce court aborde avec douceur et une certaine finesse la difficulté d'oublier, la mélancolie, la nostalgie.
Alors non, Joséphine de Meaux n'est pas Terrence Malick mais sa générosité, sa sensibilité et sa modestie finissent par emporter le morceau.
Et je ne crache jamais sur une occasion de voir un film où passe, même une minute, le futur grand du cinéma français, Vincent Macaigne.
(1) http://www.senscritique.com/film/Tellement_proches/critique/8633432