Histoire/Scénario : Que veut l’histoire de Crazy Rich Asians ? Clairement on est face à un film type « comédie romantique » à l’américaine, on pourrait même aller jusque dire que ça ressemble aux contes pour enfants avec un prince riche et une fille plus ordinaire. Dommage de ne pas avoir poussé un peu plus l’histoire d’Astrid, qui semblait plus intéressante que l’histoire principale. C’est rempli de clichés, que ce soit dans les situations, les décisions/réactions ou les personnages eux-mêmes. Mais il y a un certain charme palpable, l’ambiance est plutôt bien travaillée et le fait que cela se passe à Singapour peut rendre le contexte un plus original. Tout est fait pour que ce soit majestueux, grandiose, magnifique ; une certaine tendance à promouvoir Singapour et ses riches habitants.
Musique/Son : Une BO se distingue du classicisme par sa composition, on y mélange des titres en plusieurs langues (la majorité est en mandarin) ; on y mélange également plusieurs époques (50-60, plus récent etc…) et plusieurs genres (souvent jazz). L’originalité étant que plusieurs titres sont des reprises de chansons connues mais en mandarin.
Visuel/Réalisation : Une mise en scène parfois sympathique. Le plus que l’on retiendra, ce sont les décors, où l’on découvre toute la beauté de Singapour et sa modernité.
Acteur/Doublage : Constance Wu et Henry Golding font du bon travail. On retiendra également les prestations de Michelle Yeoh et de Gemma Chan. Tout le reste du casting est trop dans le cliché.
Avis : Une petite comédie romantique classique mais avec un emballage sympathique.