Un homme de coeur
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le 3 mai 2015
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Avec une nouvelle déclinaison sur le thème du héros vieillissant, thème que l'on retrouve dans toute la dernière partie de la carrière de Clint Eastwood, on est en terrain connu. Avec le héros en agent du FBI on a ici une fausse suite de l'Inspecteur Harry en version ultra-libérale, avec un pré-retraité de 72 ans toujours d'attaque. Voire même d'attaque cardiaque.
Terry McCaleb, agent du FBI (Clint Eastwood ) est victime d'un infarctus en courant après le « tueur au code », ce qui n'est guère étonnant vu son âge. Le « tueur au code » est un tueur en série insaisissable qui s'amuse à poser des énigmes à McCaleb pour lui montrer qui est le plus malin. A la fin de l'enquête le code est décrypté et le tueur est arrêté, pas de frustration de ce côté-là.
Reste donc à faire le plus difficile, c'est à dire réussir à joindre les deux extrémités de l'histoire.
L'enquête est intéressante au début, avec les décors naturels d'un port de Californie, le choix judicieux des actrices (l'hispanique Wanda De Jesús et l'afro-américaine Tina Lifford, preuve s'il en fallait que Clint Eastwood n'est pas un suprématiste blanc), les deux policiers inefficaces joués par Paul Rodriguez et Dylan Walsh et le voisin et ami de McCaleb (joué par Jeff Daniels). Ce dernier, chauffeur occasionnel de McCaleb, n'apporte rien à l'action et on n'arrive pas à comprendre pourquoi Jeff Daniels est au générique juste en-dessous de Clint Eastwood. Quant au tueur, il est toujours insaisissable. On apprend au cours de l'enquête que les victimes ont été tuées parce qu'elles avaient le même groupe sanguin que McCaleb, ce qui est plutôt original comme motif de crime, n'est-ce pas? A partir de là le coupable ne peut être qu'un proche, et tous les spectateurs l'auront identifié, mais McCaleb se demande jusqu'au bout qui ça peut bien être!
Tourné rapidement en trente-huit jours Créance de sang est, sans être bâclé, un film sans surprise, avec une histoire plutôt maladroite, un Clint Eastwood en petite forme, et un suspense qui tourne vite court. Point positif cependant : le spectateur peut constater par l'exemple la stupidité de la réforme des retraites.
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Créée
le 1 juin 2023
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