Quand on aime les films d'horreurs, on est un frustré. C'est obligé. On rentre dans ce monde de l'épouvante par hasard. Un jour, tu te retrouves à regarder un film au bol. Tu te dit, pourquoi pas un film d'horreur, pour changer, c'est sympa de se foutre la trouille. Et là, alors que tu t’attends à rien, tu te retrouve sur le cul, parce que le film que tu viens de voir te fais vivre des émotions inhabituelles: C'est l'horreur ma gueule. Enfaite, avant ça t'as vu plein de film de d'horreur de merde, ça t'as jamais rien fait. Mais quand t'en vois un bien... bim! Ça touche directe ta sensibilité de bonhomme, mamen. Après ça, tu veux retrouver cette émotion. Et c'est là que commence ta quête de la frustration. Tu vas t'enchainer des bouses, et des bouses, et des bouses! Tu vas peller de la merdasse par kilo! Et puis, des camions-citernes de caca cinématographique plus tard, tu tombes sur Creep. C'est juste deux péquenauds avec une caméra, en vrai. Mais c'est génial. Ton âme apaisée, tu penses avoir trouvé la délivrance. Mais ça ne fait que monter ta frustration car jamais tu ne trouveras pareille délices horrifiques.