Creepies 2 par Pascoul Relléguic

Suite directe de Creepies, Creepies 2 n'a pas besoin de s'embarrasser d'un scénario pour justifier ses ravages urbains de masse. On n'a donc pas à attendre longtemps avant d'avoir le droit à une araignée géante mi-CGI mi-caoutchouc qui saute de bâtiment célèbre en reconstitution de monuments internationaux tandis que des avions et des chars en plastoc défouraillent en tout sens pour tout faire péter. Les habitacles sont constitués de vieilles cartes-mères, de loupiotes, de panneaux Danger explosive, d'extincteurs, bref, du classique (on remarque toutefois de nouveaux stickers jaunes genre plasma tank). Ça fait très kaiju-eiga par moment (les bastons au corps à corps entre Mecha Destructor et Queen Spider), mais il est dit que le film a été financé par le marché asiatique.

A côté de ça, tous les acteurs jouent très mal, la majorité des nanas sont des sous-Phoebe Dollar, avec en bonus clin d'œil un Randal Malone en gros Elvis Presley. Mais on s'en fout, vu que le film est une excuse pour un démo technique de ce que Jeff peut accomplir quand il est en forme.

Donc si vous aimez des jouets en plastique exploser des maquettes de Las Vegas, foncez.