Nouveau trésor … Surtout pour une fan comme moi de films d'horreurs un brin kitsch.
« Creepshow », adaptation cinématographique de séries de bande-dessinées d 'épouvantes, n'a cessé de me ravir, me rappelant avec grand plaisir les mangas d'horreur de Junji Ito que je prends tant de plaisir à savourer, au moins autant que les films sanguinolents et mutants de Yoshihiro Nishimura. Je ne tarirais jamais d'éloges envers ce genre de créations. Si cela peut vous paraître indigeste, moi, ça m'anime.
Je l'ai tout d'abord regardé dans l'espoir d'y voir Ed Harris jeune. Le charisme de cet acteur n'est, en aucun cas, à remettre en question. Il m'a charmé aussi bien dans « Benjamin Gates » que dans « Appaloosa » et « A history of violence ». Surtout dans ce dernier film, d'ailleurs. Loin de moi l'idée d'être une groupie, mais … Je me damnerais pour ces yeux d'un bleu enivrant. Si, d'ailleurs, vous connaissez d'autre films où cet acteur nous fait le plaisir de sa présence, je suis preneuse.
Bref, bref. Je me suis rapidement prise au jeu de ce film. Des petits sursauts, des grands sourires, des zombies ici et là, du sang, des voix d'outre-tombe … « Creepshow » a tout pour plaire ! Tout est monté avec une juste-mesure que je salue, sans verser dans les giclées de sang ou les tripes dansantes. C'est bon enfant et épouvantable à la fois.
« Creepshow » est un ensemble de courts-métrages fantasques, d'une vingtaine de minutes. De l'oncle mort depuis des années qui revient pour se venger au couple de noyés lui aussi animé par cet esprit de vengeance sans pitié, il y a de quoi se régaler. Oh, non, vous ne serez pas morts de trouille, mais soyez assurés de passer un bon moment.
A croire que l'imagination de Stephen King – à qui l'on doit les bande dessinées, semble t'il – ne connaît aucune limite.
« Et, d'ici là, tâchez de rester effrayés ! »