L'essentiel du récit tenu en Russie n'a pas la force de la confrontation entre Jannings & Powell. Il suffit parfois d'un début et d'une fin.
La revoyure a au moins eu le mérite de pointer du doigt le gros point faible du film. Le flash-back, l’essentiel du film, en Russie, est chiant à mourir. Tout tient en fait dans les quelques scènes du début où on oppose dans un montage parallèle un figurant au bord de la rupture et un réalisateur en quête d’un acteur pour un personnage de général russe ; et bien plus encore dans les dernières scènes où la rencontre se fait. Un jeu de miroir plutôt embarrassant et pathétique. On loue souvent la performance de Emil Jannings, mais je n’ai vu pour ma part que William Powell. Toute la classe, le charisme, la flamboyance du futur acteur de Godfrey, de The Thin Man ou du Grand Ziegfleld, sont déjà là.
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