De la condition humaine
Crime et châtiment n'a beau être que le premier long-métrage de fiction du jeune Aki Kaurismäki (26 ans), il montre déjà les principales caractéristiques du cinéma du réalisateur finlandais :...
le 30 juin 2018
1 j'aime
Au moins Kaurismäki a-t-il eu le cran de s’attaquer au chef-d’œuvre — que je ne m’amuserai pas à résumer ici —, avec le souci méritoire d’éviter l’adaptation-reconstitution. Mais ce qui était percutant sous la plume de Dostoïevski ne convainc pas devant une caméra, en dépit de quelques scènes intéressantes, principalement l’ouverture et les scènes d’interrogatoire — mais plus je vois des scènes d’interrogatoire dans des films, plus je me dis que ce n’est pas si difficile à réussir.
Le roman baigne dans l’intelligence et la folie, là où le film est plein d’intelligence et de rigueur, d’où ses limites, dont il serait cependant malvenu de chercher le responsable. D’ailleurs, c’est quand le film se décoince un peu, une quinzaine de minutes avant la fin, que se trouve la meilleure scène — une errance en voiture dans Helsinki (?) sur fond de “Love Her Madly” des Doors.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Je l'ai lu aussi
Créée
le 5 mai 2015
Critique lue 507 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Crime et Châtiment
Crime et châtiment n'a beau être que le premier long-métrage de fiction du jeune Aki Kaurismäki (26 ans), il montre déjà les principales caractéristiques du cinéma du réalisateur finlandais :...
le 30 juin 2018
1 j'aime
La première scène de Crime et châtiment prend place dans un abattoir. Après la découpe de carcasses, le sang s’écoulera dans une bouche d’évacuation. Physiquement présent, ses gestes sont mécaniques,...
le 1 nov. 2018
"Crime et Châtiment", dans mon top 10 des romans classiques. L'interprétation de Kaurismaki, place cette oeuvre dans mon top 10 de ses films. Quelle intelligence ! Si vous n'aimez pas lire, laissez...
Par
le 24 oct. 2017
Du même critique
Pratiquant la sociologie du travail sauvage, je distingue boulots de merde et boulots de connard. J’ai tâché de mener ma jeunesse de façon à éviter les uns et les autres. J’applique l’expression...
Par
le 1 oct. 2017
30 j'aime
8
Pour ceux qui ne se seraient pas encore dit que les films et les albums de Riad Sattouf déclinent une seule et même œuvre sous différentes formes, ce premier volume du Jeune Acteur fait le lien de...
Par
le 12 nov. 2021
21 j'aime
Ce livre a ruiné l’image que je me faisais de son auteur. Sur la foi des gionophiles – voire gionolâtres – que j’avais précédemment rencontrées, je m’attendais à lire une sorte d’ode à la terre de...
Par
le 4 avr. 2018
20 j'aime