Crimes of the Future (1970) est le second long-métrage de David Cronenberg. Une œuvre science-fictionnelle se déroulant dans un futur incertain, au sein d’un institut (sorte de clinique dermatologique) s’appelant "La Maison de la Peau". Suite à un fléau résultant de l’utilisation de produits cosmétiques, des millions de femmes en sont mortes, causées par la maladie de Rouge (du nom du scientifique à l’origine de cette découverte).
Avec ce film, David Cronenberg nous dévoile les prémices de sa filmographie future, avec différents thèmes que l’on ne cessera de retrouver par la suite. La maladie avec Frissons (1975) ou encore les mutations avec Chromosome 3 (1979).
D’une durée de 60min, le film est cette fois-ci réalisé en couleur, contrairement à son premier film (Stereo - 1969) qui était en noir & blanc. Cependant, comme avec ce dernier, il n’y a pas une seule ligne de dialogue, seule une voix-off monocorde et des sonorités expérimentales viennent casser la morosité ambiante.
On peut s’estimer heureux que le film soit aussi court car non seulement, le film s’avère rapidement lassant et incompréhensible, mais en plus de cela, il s’apparente vite fait à la branlette intellectuelle seventies sous acide.
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