Décidément, le début de carriére de David Cronenberg n'est pas une joie à suivre... Le bonhomme ne fait pas dans la facilité et ça se sent...
Le film est narré par Adrian Tripod, directeur de la maison de la Peau, qui s'occupe de problémes dermatologique. Auparavant tenu par Antoine Rouge, l'institut ne compte plus qu'un seul patient. Et Antoine Rouge est mort aprés avoir découvert la maladie à qui il a donné son nom...
Et la réalisateur canadien livre ici un film dans la veine de son premier, la couleur en plus. En gros, on a des images, des sons, et le tout est narré par Tripod au dessus des images. Mais il n'y a aucun dialogue. Sauf que, là où le procédé pouvait être expérimental et intéressant a un certain degré dans le premier film, il l'est nettement moins ici puisque le scénario est bien plus linéaire. De fait, une mise en scéne simple aurait été plus probante.
Car si on y ajoute en plus une bande son parfois horripilante faites de bruits divers et variés, et des plages totalement muette, on est désorienté par un film qui, en fait, ne le mérite pas vraiment. Un film qui se perd et qui explique surement que son réalisateur délaissera ensuite ce style pour se tourner vers des films plus marqués esthétiquement. Un film pas franchement indispensable...