Un bon docu-dentaire
Tout d’abord, je me dois de préciser que j’aime beaucoup le groupe de Shane MacGowan, The Pogues. Je peux donc me tromper, mais je pense que ce documentaire n’est pas juste à destination des fans du...
le 25 janv. 2024
1 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Julien Temple se fait extrêmement peu convaincant sur le fond et sur la forme de son docu pourtant consacré à une figure que j'apprécie beaucoup, celle de Shane MacGowan, leader des Pogues et membre des Nipple Erectors (aka The Nips). Mais la forme est sans doute la chose la plus rebutante pour moi : des effets de style incessants viennent illustrer et ponctuer le discours à l'aide d'animations, d'effets visuels et autres mises en scène très maladroites qui alourdissent considérablement le film. Je ne reconnais vraiment pas le réalisateur du très touchant "Joe Strummer: The Future Is Unwritten".
Même sur le contenu, il y a beaucoup de superflu et de moments carrément gênants — à commencer par la présence de Shane himself, autour de 60 ans à l'époque du tournage mais en paraissant 20 de plus, comme une publicité vivante de prévention contre les ravages de l'alcool et de la drogue. Les interventions de Johnny Depp ne sont franchement pas d'une utilisé éclatante, et les images du concert-anniversaire pour ses 60 ans avec Bono et Nick Cave assis face à Shane en chaise roulante procurent à titre personnel un léger malaise. Beaucoup d'entretiens sont en outre loin d'être essentiels.
Après, il y a la toile de fond très intéressante sur l'histoire de l'Irlande, la jeunesse explosive de Shane MacGowan jusque dans les rues mal famées de Londres, le racisme des années 80, sa rencontre avec la scène Punk (Clash y compris bien sûr, qualifiés de dinosaures, ô sacrilège), et la création de ce style si particulier qui rendit à nouveau populaire la culture et les chansons traditionnelles irlandaises avec de gros bouts de Punk dedans. Mais je ne trouve pas que le portrait soit à la hauteur de cette grande gueule réputée difficile, en dehors des anecdotes forcément collector comme cette tante qui le faisait picoler et fumer pour qu'il apprenne mieux ses leçons de catéchisme.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes Documentaires, Avis bruts ébruités, Top films 2020, Cinéphilie obsessionnelle — 2023 et Réalisateurs de choix - Julien Temple
Créée
le 6 mars 2023
Critique lue 129 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Crock of Gold
Tout d’abord, je me dois de préciser que j’aime beaucoup le groupe de Shane MacGowan, The Pogues. Je peux donc me tromper, mais je pense que ce documentaire n’est pas juste à destination des fans du...
le 25 janv. 2024
1 j'aime
Bien sur ce documentaire s'adresse principalement aux puristes et aux fans hardcore des Pogues et de Shane mcGowan , leur leader édenté et charismatique . Filmé et monté par Julien temple ,qui avait...
Par
le 21 juin 2021
1 j'aime
Du même critique
Ceci n'est pas vraiment une critique, mais je n'ai pas trouvé le bouton "Écrire la chronique d'une désillusion" sur SC. Une question me hante depuis que les lumières se sont rallumées. Comment...
Par
le 20 juil. 2014
144 j'aime
54
"Birdman", le film sur cet acteur en pleine rédemption à Broadway, des années après la gloire du super-héros qu'il incarnait, n'est pas si mal. Il ose, il expérimente, il questionne, pas toujours...
Par
le 10 janv. 2015
140 j'aime
21
Her est un film américain réalisé par Spike Jonze, sorti aux États-Unis en 2013 et prévu en France pour le 19 mars 2014. Plutôt que de définir cette œuvre comme une "comédie de science-fiction", je...
Par
le 8 mars 2014
125 j'aime
11