Peut-être le meilleur Assayas, et le bonhomme risque de se faire fusiller par une partie de ses copains de la presse et bouder par le public. C’est que le Olivier, pour une fois, change de bord, arrête les intrigues centrées sur un personnage unique dont on se fout pas mal ou les « motifs » trempés de symbolisme bobo, et décide de faire un film « à l’américaine » (ou plus vraisemblablement, à la hongkongaise, compte tenu de ses goûts et du style du film) dans lequel l’action prime.
L’intrigue a même le droit de se brouiller un peu, faute à des implications souvent dures à suivre pour un Européen connaissant à peine les différents partis évoqués dans cette histoire d’espionnage, mais que Assayas, à mon sens, parvient très bien à clarifier en dépit de la complexité de l’ouvrage ; et même si on ne comprend pas tout, on pourra toujours évoquer Le Grand Sommeil pour rappeler que l’important dans ce genre de films est moins de comprendre que de suivre les événements accrochés à nos sièges…
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