Le film se concentre sur l'activité de deux pilotes d'avions réfugiés cubains sur le sol étasunien, au sein des réseaux anti-castristes des années 90. Le récit est très clair, mais l'absence radicale de tension suscite l'indifférence. Je ne me suis jamais inquiété pour les personnages, leur vie familiale m'a de plus en plus ennuyé - j'ignore d'où vient le choix de lui donner autant d'importance, des Affranchis? Toujours est-il que sur le plan musical, Assayas ne choisit ni les compositions originales ni la compilation "pop", mais un silence qui accompagne bien la platitude du cardiogramme, et l'absence de proposition de cinéma.
On n'a simplement jamais grand chose à craindre pour les personnages principaux, si ce n'est une vie familiale compliquée ; et le personnage principal n'est victime que de sa naiveté - du moins, c'est l'image qu'Assayas choisit de nous donner de lui, en contraste avec son cynique collègue.
Au moins ça aura permis à Assayas de côtoyer Ana de Armas. L'occasion pour lui de vérifier si son charme opère encore sur les plus belles femmes du cinéma mondial. Bonne chance Ollie.
on peut aussi espérer qu'Assayas s'est garanti des vacances gratuites ad vitam à Cuba.
Ce film invite certainement à mettre en regard les pratiques américaines avec ce qu'elles acceptent de la part des autres pays. Ce qui n'a pas manqué de continuer de manière encore plus flagrante dans les années qui ont suivi les faits décrits...