I’m Upset
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Avec Richard Pépin, ce n’est pas la taille qui compte, mais bien le nombre. Aussitôt la déflagration expulsé, le voilà qu’il remet ça avec un bazooka. N’y voyez cependant aucune allusion sexuelle là dedans, je parle bien d’explosion et d’effet pyrotechnique. Avec sa société la PM Entertainment, le cinéaste s’est fait le chantre de la contrefaçon de blockbuster orienté science-fiction action, avec des titres comme Hologram Man, The Silencers, et Steel Frontier qui remplissent désormais les bacs à soldes. Avec son confrère Joseph Merhi, ils ont produit plus de 150 films de ce type avec des héros interchangeable (Jack Scalia, Joe Lara, Lorenzo Lamas…) et des scénarios combinable à l’infini. Parmi cette myriade de DTV, quelques-uns parviennent néanmoins à sortir du lot, c’était notamment le cas de Cyber Tracker qui bénéficiait d’un culturiste chauve aussi monolithique que Schwarzenegger. Les recettes concluantes avait dût en tout cas motiver le producteur a remette le couvert avec Don « The Dragon » Wilson en sa qualité de champion du monde de kickboxing. Sans doute devait-il se dire qu’il tenait enfin là une licence phare pour sa compagnie et a donc décidé de sortir l'artillerie lourde et de mettre le paquet pour cette séquelle qui nous offre un menu maxi best-of du meilleur de la firme. Un peu comme ci on avait réunit l’essence de Terminator 1 et 2, Robocop et Universal Soldier que l’on aurait empilé dans un pain de C4 saupoudré de poudre noir sur son lit de fulmicoton.
On prend les mêmes, on double le contingent d’ennemis, de fusillades, de bagarre, et de cascades autoroutières et on remet ça. Même la chirurgie du visage se fait au canon laser. Et parce qu’il faut d’autres complots à déjouer, et des culs à botter, l’agent spécial Eric Phillips reprend également du service pour nettoyer la merde sur le champ et mettre en branle une nouvelle conspiration d’un conglomérat de politiciens véreux. Heureusement, dans cette quête il pourra compter sur le tracker N°8 du premier film, reprogrammer pour l’aider à faire régner l’ordre et la morale. C’est bien simple, cette séquelle ne souffre d’aucun temps mort, réduisant son intrigue à peau de chagrin pour pousser tous les curseurs de l’action à fond même si certaines fusillades ne brillent pas vraiment par leur exécution. Richard Pépin balance la sauce, rejouant la course poursuite dans le système de collecte des eaux fluviales de Los Angeles avec deux fois plus de collisions, de tôle froissée et d’explosions que dans Terminator 2, ou bien le massacre du commissariat de Terminator avec l’alter égo robotisé de Don the Dragon Wilson que l’on verra ensuite se courir après et se faire face tout au long du film. Mais entres ses trackers au physique de déménageurs, ses inlassables empoignades musclé, ses cabrioles de bagnole et ses volutes de flammes spectaculaire, Cyber Tracker 2 finit par avoir le même effet qu’un bukkake, c'est excitant au début, mais ça devient rapidement lassant et écoeurant. Un feu d’artifice, quant on en a vu un, on les a tous vus.
Si t'as atterri ici, c'est que toi aussi t'es un vrai dur à cuire qui aime les films de bonhommes. Alors si t’en a marre des féministes et des sitcoms romantiques de ménagères, rends-toi sur l’Écran Barge où tu ne trouveras que des vrais mecs qui portent leur baloches et règlent leurs comptes à l'ancienne en flinguant des hélicoptère avec des bagnoles. De la testostérone, de l'action, des fusillades, et des explosions ! !! !! AVEC DES PATATES PUTAIN !
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Créée
le 27 août 2024
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