Cypri1: la note est dans le titre...
Anecdote véridique: j'étais dans un vol transatlantique reliant Paris à Los Angeles. Pour me divertir, la compagnie aérienne avait mis à ma disposition une kyrielle de long-métrages, dont Cyprien. Mon frugal plateau repas avalé, me voici à regarder ce chef d'oeuvre du cinéma français (sic). Et là, consternation...
Des clichés à la pelle sur la communauté geek, à base de Star Wars, de vannes foireuses sur l'informatique (absolument aberrantes pour qui utilise régulièrement un ordinateur, d'ailleurs), une méconnaissance totale de l'univers geek, bref une catastrophe absolue qui me mit dans un état de colère complet, pestant sur les 90 mns que m'avait volés cette daube infâme.. Consterné, me voici à fixer le générique de fin, histoire d'identifier un peu plus en avant les protagonistes responsables de ce carnage total. Et de voir, parmi les noms des producteurs, celui d'Arthur (oui, l'animateur du jeu des boîboîtes), signant sous son vrai nom (aka Jacques Essebag).
Me voici donc, descendant de l'avion, encore tout énervé de cette expérience désolante et qui vois-je, dans la queue de l'immigration de LAX, quelques rangées plus loin, ayant pris le même avion que moi? Ledit Arthur, le financier de cette escroquerie qui fait honte à ma corporation...
L'histoire pourrait s'arrêter là, et c'est d'ailleurs ce qu'elle fera, car ce dernier volant dans une classe bien supérieure à la mienne, il passera les barrages de douane bien avant votre serviteur, et disparaîtra dans la nuit américaine avant même que mon passeport soit tamponné, m'empêchant ipso facto de lui asséner mes quatre vérités sur ce "film". Enfin, pour être honnête, je pense que je n'aurai de toutes façons pas eu les cojones d'aller le voir, mais j'aime à penser le contraire.
Bref, Arthur, tu me dois 90 mns de ma vie. Je prends les espèces, aussi...