Du verbiage, du mimétisme et un semblant de surréalisme étirés sur 78 minutes qui en paraissent bien 60 de plus tant l'exercice de style est comme toujours chez Dupieux galvaudé.
La fin est à cet égard exemplaire d'un cinéaste qui etire le concept d'absurde à un point de non retour, comme s'il se sentait obligé de satisfaire ses thuriferaires pour continuer de postuler aux plus hautes distinctions. Ses évangiles en seront sans surprise et comme d'habitude transis d'admiration pour leur maître, les dinosaures de mon espèce lui feront également sans aucunes surprises les mêmes éternels griefs.
Tout juste pourra t'on peut-être vaguement se rejoindre sur l'amusement face aux singeries des stars castees, en se gausant vaguement de la bouffonnerie de l'ensemble. C'est relativement mince pour en tirer un réel plaisir, mais l'ami Dupieux ne fait pas grand chose pour nous rassembler.