Comme chaque année, c'est notre oizo national qu'est Quentin Dupieux qui nous propose un hommage à ce peintre espagnol aussi singulier qu'est Daaaaaali.
Ce même peintre qui arrête toutes les entrevues (filmés ou non) avec Judith, la journaliste jouée par Anais demoustier (dont dupieux à toujours le génie de la mettre en valeur).
L'idée de représenter Dali avec 6 acteurs (Édouard baer et Jonathan cohen le font à la perfection et en plus, ils sont hilarants) confirment un peintre insaisissable
(à l'instar de ce plan ou judith, dans un rêve, essaie d'approcher le maître mais il avance constamment).
Sur la mise en scene, et c'est cela qui fait un de ces meilleurs films, c'est qu'il retourne à ses procédés digne de sa période américaine, notamment dans realité
(Le gag joué à l'envers, la mise en abyme inépuisable, le thème de la boucle)
et l'écriture propre de sa période française (au poste, incroyable mais vrai).
Ce qui est intéressant avec ce film, c'est que même si aujourd'hui, on retient de lui ses interviews toutes les plus hilarantes, on oublie que c'est aussi un peintre. D'où le plan initial qui nous ramène à cela mais aussi à nous emporter dans ce patch work d'idées fusant dans tous les sens. C'est ce qui rend unique notre Dupieux national
A rajouter la bo de bangalter des daft ( étrangement mélancolique et douce) dont le poster inclus dans le vinyle va rendre les fans comme des fous (dont moi).