La seule chose que je retiendrais de ce film, c’est qu’il y a 6 A dans le titre…..
Un pitch intéressant, une utilisation de l'idée ratée. 5 acteurs (un 6e pour 6 secondes) pour jouer un grand personnage, mais quand on a 5 acteurs qui jouent le même rôle, il faut qu’ils jouent le même rôle…
On nous introduit Dali avec Édouard Baer, là y a rien à dire, il est classe, il joue bien avec sa voix qui passe naturellement, il prend les mimiques de Dali correctement sans surjouer. Par contre… Jonathan Cohen, qu'est-ce qu’il joue mal avec ses mêmes grimaces habituelles qui ne sortent de nulle part tout comme son accent raté qui fait parodie. Mais en parlant d'accent, parlons alors de Pio Marmaï, bah là, y’en a pas… De temps en temps, une petite consonnance espagnole et encore (sûrement pour son accent raté qu’il a peu de scène). Gilles Lelouche, lui incarne plutôt bien le personnage, mais pareil, c'est quoi cet accent à la con !
Et continuons sur le mauvais jeu : Romain Duris qui sur joue presque tout le long, cela rend impossible de comprendre son personnage, vu qu’en plus l change d’interprétation à chaque scène. Un coup, il fait très sur de lui dragueur, puis à un moment, il est efféminé, mais sans savoir pourquoi, puis après, il fait vieux sage, enfin bref, y’a rien qui va.
Si on parlait de l’histoire ? J’en ai déjà mal… Bien qu'est-ce qu’on peut dire sur l’histoire à part que ça ne raconte rien, c’est répétitif, lassant, ennuyant, débile, sans aucun sans, sans raison, sans sous texte, sans texte même, sans âme, sans message caché… Rien dans l’histoire ne prend, rien ne marche. Des scènes et des boucles qui se répètent inutilement et qui n’apportent rien à l’histoire.
En parlant de rien apporter à l’histoire, parlons aussi des 6 acteurs. On pourrait se dire que chaque acteur représente une période de sa vie, à la manière de The Crown. Ou même chaque acteur illustre un trait du personnage, le peintre, le philosophe, le prédateur… Mais non, rien, on change au bon vouloir, ça n’a pas de logique et ça agace.
Enfin, bref, tout ça pour dire que monsieur Dupieux, le plafond de verre, ce n'est pas pour tout de suite, 1 an 1 film, ce n'est pas la meilleure technique. Prendre le temps de travailler sur son histoire peut aussi payer.
Sinon, les points positifs : Édouard Baer et l’image plutôt belle qui ressort du film.