Quentin Dupieux semble faire des films courts faute d'avoir quelque chose à dire.
Les running gags sont pesants et consternants, les gags ponctuels éculés. Les prestations des acteurs ne sont pas crédibles, aucun ne semblant être allé plus loin dans ses recherches que les quelques interviews du peintre disponibles sur internet. L'écriture du scénario est précipitée, la direction d'acteur aléatoire et le montage inintelligible.
Le surréalisme ça n'est pas dire n'importe quoi n'importe comment.
Enfin, on ne peut pas ses glorifier de faire des "petits films" et en sortir deux par an si le résultat final est bâclé de la sorte. Le souffle prometteur que révélait Steak où l'on sentait un Quentin Dupieux moins désinvolte et nonchalant est désormais retombé pour n'offrir que des films qui se répondent entre eux en circuit fermé, avec un Dupieux prisonnier de son propre procédé d'écriture et incapable de se renouveler.