Ça ne prend pas. Pas d'enjeux, peu d'humour, guère de Dupieux au final... Ce qui caractérise ce cinéaste, c'est son incroyable liberté, son côté "rien à foutre", or, en s'emparant du personnage de Dali, il place son film sous une égide qui l'enferme dans un délire programmé, donc artificiel et vain. C'est un peu comme si le peintre avait représenté les personnages de "Fumer fait tousser" (film culte pour moi) dans un de ses tableaux. Quel intérêt ? Aucune surprise, en dépit des mises en abyme qui relève du passage obligé scolaire et illustratif.