Quand le plus iconoclaste des réalisateurs français s’attaque au Roi des iconoclastes on est en droit de s’attendre à quelque chose, sans trop savoir quoi.
Le scénario assez mince comme souvent chez Dupieux est un prétexte à une imitation protéiforme du maître Catalan avec des excursions dans les univers barrés de Bunuel ou même de Lynch, dans des séquences qui parfois se dupliquent comme le reflet d’un miroir dans un miroir qui se réfléchit dans un miroir.
Je peux comprendre l’agacement de certains, moi ça m’a plu, c’est un bon Duuuuupieux!