Daaaaali est l'énième blague pas très drôle de Quentin Dupieux. Encore un film running gag pour faire rire ses potes sans se soucier du box office ou de la rentabilité de son film (à quoi bon être rentable lors de l'exploitation ciné puisque les aides nationales et régionales tombent facilement?). Du coup ça tape du 490 000 entrées pour un budget de 6,7 millions (dont facile un million vient de la poche du contribuable). Le type a fait 12 films, aucun n'a dépassé cette barre des 500 000 entrées.
Daaaaali ça raconte quoi? Comme d'hab pas grand chose. Un running gag rempli de running gags pour une carrière running gag finalement (à croire que le réalisateur cherche à se faire un CV des films les plus cons).
On est au cœur d'un essai de surréalisme (sans vraiment approcher de sa poésie) et de la mégalomanie du peintre. Dali est tout le monde à la fois, homme aux mille visages.
Et, en fil conducteur, cette interview qui ne se fera jamais. Voilà. Rien de plus. C'est du Dupieux dans le texte.
Heureusement que ses films sont courts sinon on serait presque tenté de lui demander des comptes.