Dabangg par cityhunternicky
Dabangg nous raconte l’enfance et la vie d’un super flic.
Imaginez un nanar. Maintenant mettez lui des effets spéciaux « modernes » mais dépassés, une durée indienne et des chansons. Vous obtenez Dabangg. Ce film d’action n’est absolument pas à prendre au sérieux ou au premier degré. Malgré sa tentative de dramatiser l’histoire, c’est surtout les yeux très grands ouverts que vous observerez un personnage principal dont aucun européen n’aurait le courage de créer. Une caricature de Chuck Norris à la sauce indienne.
On a même le droit à de la romance, mais une romance compliquée, parce qu’on est en Inde, l’amour ne peut pas être simple. Le côté dramatique n’a jamais réussi à m’atteindre, à mon grand regret, bien que je ne saurais pas dire si ça vient de l’exagération ou de ma qualité d’Européen. Au final tout se termine bien de toute façon, parce qu’on est en Inde et qu’on le mérite bien. C’est d’ailleurs un film ou vous arriverez facilement à sourire. Pour se moquer parfois, mais aussi et surtout face aux situations improbables.
L’exagération et l’action sont les points forts de ce film. Avec un Salman Khan exceptionnel dans ce rôle, tant physiquement avec sa moustache, que dans son interprétation sans limites et sans complexes. Les 2h 05 passent facilement et ce en dépit de quelques baisses de régimes. Les chansons sont d’ailleurs assez peu communes. A la fois étranges dans ses paroles mais d’une très grande qualité, c’est à l’image de la prétention du film et de ses acteurs.
Dabangg est tout dans la démesure : Ses chansons, ses cascades, ses personnages, et même son histoire sont fous ! Un peu trop peut être…