Nous sommes prisonniers de nos postures.
Nous ne cessons pas de répéter que nous sommes en guerre contre l’état islamique. En temps de guerre, comment appelle-t-on un français qui combat ou tente de le faire, sur notre territoire ou à l’étranger, pour l’ennemi désigné, contre la France, les français, ses intérêts ou ses alliés ? Comment le traite-t-on ?
Or nous ne cessons également de répéter que nous sommes une démocratie opposée au fanatisme religieux. Pour marquer cette différence, nous appliquons en temps de guerre des règles de temps de paix. Nous préservons les droits de la défense. Nous croyons à la rédemption des fanatiques. Nous refusons le délit d’intention. Nous défendons les droits des terroristes à l’étranger, sous prétexte qu’ils sont citoyens français.
Pour rester politiquement corrects, nous devenons schizophrènes.
NB : Ce documentaire ne m’a laissé aucun souvenir.