"L'Ascension d’un homme dangereux. Partie 2 !”

Avec “Damien : The Omen 2” sorti en 1978 au cinéma, Don Taylor (“L’île du Docteur Moreau”) prépare - tout comme les disciples de l’Antéchrist - le terrain d’un troisième opus né sous le signe du pouvoir ! Une semaine s’est écoulée depuis les événements tragiques de la famille Thorn et nous retrouvons en prologue, le jeune Damien, orphelin de père et de mère. Celui-ci se voit confié aux bons soins de Richard Thorn (William Holden), le frère de Robert et Ann Thorn (Lee Grant), sa deuxième épouse. Par une ellipse scénaristique nous plongeant sept ans en avant, voici Damien à 13 ans sous les traits de Jonathan Scott-Taylor (au regard perturbant). L’adolescent vient d’intégrer une prestigieuse académie militaire avec son cousin Mark (Lucas Donat), le fils de Richard. Rien n’est laissé au hasard pour que Damien atteigne les sommets du pouvoir et tous ceux qui auront l’audace de se mettre au travers de son chemin, périront dans d’atroces conditions ! Tordu en diable - sans mauvais jeu de mots - ce deuxième opus est un bijou de perversion qui met à jour l’empire qui se construit autour du jeune Damien. Thorn industrie - par sa branche agriculture et biochimie - sous l’impulsion d’un certain Paul Buher (Robert Foxworth) qui remplace Bill Atherton (Lew Ayres), mort dans de drôles de circonstances, devient une multinationale incontournable (l’ombre de Monsanto plane gentiment sur le film). Les morts violentes - graphiquement magnifiques - s’égrainent au fil des minutes dans un opéra sanglant tout à la fois, moderne et baroque.