Ce Diabolik c'est un peu la Rolls du nanar. Avec comme cousinages (ou inspirations ?) les Fantômas version De Funès et les films d'aventures signé De Broca. Pour préciser, j'ajouterai l'esthétique très 1967 aux couleurs psychés notamment les passages dans la cachette de Diabolik ressemblant aux décors Barbarella, accompagnées par les étonnante compositions de Morricone dans un registre qu'on lui connaissait peu. Les péripéties rocambolesques d'un génie du crime perpétrant les crimes, astuces et pièges complètement improbables juste pour combler sa petite amie, toute l'action est embarquée dans un montage trépidant. La réalisation voit transparaître l'oeil de Mario Bava, du graphisme, des caméras qui virevoltent. On retrouve à l'affiche Michel Piccoli pince-sans-rire, J-P Law et la bombe Marisa Mell et ses mini-shorts affolants.