Danny Balint par Ludovic Stoecklin
The Believer (à ne pas confondre avec The beliebers une secte bien pire que le nazisme ou l'antisémitisme, à savoir les fans de Justin Bieber ) nous narre l'histoire de Danny Balint Neo-Nazi d'origine Juive et ses pensées antinomiques. On suivra donc ce jeune homme brillant vivre avec ses contradictions et intégrer un groupe de fasciste avant d'en devenir un des leaders.
Inspiré par la vie de Daniel Burros, juif qui intégra le parti Nazi Americain après la seconde guerre mondiale. Et qui se suicida une fois que sa véritable identité fut révélée par une journaliste du New York Times.
Le film avait à mon sens tout pour devenir un modèle du genre et être une vraie référence avec un sujet passionnant à mettre en place. Malheureusement The Believer souffre d'une réalisation brouillonne et fade, d'une écriture minimaliste et manichéenne, ainsi que d'un manque de rythme.
La faute sans doute à Henry Bean réalisateur ici mais scénariste de l'ignoble Basic Instinct 2.
C'est d'autant plus dommage que le personnage de Ryan Gosling bien qu'intéressant tout de même au final méritait un traitement bien plus pertinent. Surtout quand il est campé avec autant de talent, d'intensité et de charisme, le reste du casting en revanche m'a laissé indifférent.
Au final, je ressors déçu, quand il y a autant de potentiel, c'est encore plus frustrant de sortir du film agacé par les nombreux défauts. Mal filmé, brouillon et inconstant, on pourra tout de même s'y intéresser ne serait-ce que pour Danny Balint personnage troublant et fascinant.