Lorsque la rigueur so british rencontre le monde hollywoodien fait de paillettes, cela donne un résultat étonnant et explosif. Lorsque Walt Disney fait la promesse à ses filles d’adapter Mary Poppins en film, l’auteure, Pamela L.Travers, va lui donner du fil à retordre durant vingt ans. Lorsqu’elle accepte enfin de rencontrer l’équipe développant le scénario du film et se rendre à Los Angeles, elle pense avoir l’ascendant sur eux. Mais ce voyage va se révéler plus initiatique que prévu, mettant l’insensible Pamela L. Travers face à son passé et aux résurgences de son enfance difficile…
On comprend au fur et à mesure de l’avancement du film pourquoi Pamela L. Travers oppose tant de résistance aux propositions de l’équipe du film concernant le développement du scénario de « Mary Poppins » :
une enfance difficile passée auprès d’un père alcoolique, d’une mère dépassée et à bout de souffle…
La construction du film est très judicieuse, puisqu’à chaque résistance ou opposition de Mme Travers, le flashback nous fait comprendre instantanément ou après coup la raison
(par exemple pourquoi elle ne veut pas du tout de rouge dans le film).
La distribution du film est excellente, tous les acteurs campent merveilleusement bien leur rôle, bien entendu Tom Hanks (excellent en Walt Disney) et Emma Thompson, en tête. Colin Farrell est étonnant et inattendu dans le rôle du père de Pamela, cela change des rôles qu’il a pu interpréter jusqu’alors.
« Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney » est une très belle découverte.
Voir mon analyse complète du film sur mon blog: reves-animes.com