Y'a pas à dire, je ne comprends toujours pas pourquoi les jeunes se sont privés de ces intenses moments d'érotisme que constituaient les slows des sixties... Ou encore les tangos de papa qu'on dansait comme tels...
Combien de mariages n'ont-ils pas eu pour origine ces "Aline de Christophe" ou encore "Love me "de Polnareff" ou autres chansons anglaises si bien, conçues pour nous bercer de tendres câlins et d'illusions... "Qu'on est bien dans les bras d'une personne du sexe opposé" chantait à juste tittre Juliette Gréco...
Et comme le chantait si bien aussi Adamo, "Permettez-vous monsieur que je vous emprunte votre fille ?Mais je sens bien qu' il se méfie !" dame, à cette époque il n'y avait pas encore la pilule contraceptive et un premier faux pas pouvait être fatal et générer une grossesse....
Des chansons comme "My year is a day" écrite par William Sheller (le carnet à spirales) constituaient pourtant une glissade irréversible menant vers la consommation du fruit défendu...
Pour ne rien vous cacher, j'ai regardé ce film-documentaire entre des séquences autres, un peu comme ce petit train-rébus interlude du temps jadis.
Par intermittences mais avec beaucoup d'intérêt puisque comme beaucoup de programmes, j'enregistre ce que je regarde avant consommation"
Je n'entrerai pas dans le détail, mais cette promenade dans les bals populaires, sur la façon de se remuer plus ou moins à plusieurs, m'a régalé et rappelé plein de souvenirs...
Voire envies car adepte du rock, du vrai, du pur, du dur, je ne suis jamais parvenu (ou n'ai jamais osé) faire faire à ma partenaire la pirouette par-dessus mon épaule que certains virtuoses plus âgés que moi parvenaient à réaliser... Comme on le voit dans ce film.
Maintenant que je peux visionner ça image par image, revenir en arrière (miracle de l'enregistrement qui me permet aussi de découvrir certains trucs de magiciens) je sens que je vais peut-être m'y remettre !
Ca risquait d'être fastidieux après une heure de démonstrations mais Yann Coquart le réalisateur y parvient. On en sait bien peu de choses, sinon qu'il semble être sorti de son train-train de monteur pour nous faire redécouvrir les joies populaires d'antan, si simples, si naturelles !
Et si dans le même thème, il nous faisait revivre tous ces petits orchestres de rock qui se formaient spontanément dans les quartiers, initiaient à la guitare, à la batterie, aux claviers, dont certains sont devenus célèbres ?
Peut être revu jusqu'au 25.10.2022 france.tv/documentaires/art-culture/3547294-dans-les-bals-populaires.html
France 3 le 27.06.2022