Téléfilm moyen
Il semblerait qu'il s'agisse d'un téléfilm qui a réussi à être distribué en salle. L'histoire, un amour surnaturel, se laisse suivre, les effets spéciaux japonais ont le charme des films de monstres...
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le 26 déc. 2017
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Contrairement aux idées reçues, le tandem Jules Bass/Arthur Rankin Jr. n'a pas produit que des dessins animés, la preuve avec ce Dans les Profondeurs du Triangle des Bermudes, deuxième volet d'une trilogie fantastique animalière co-produite avec le Japon et amorcée en 1977 avec Le Dernier Dinosaure. Toujours écrit par William Overgard et réalisé par Tsugunobu Kotani, ce téléfilm sorti en salles françaises narre les aventures d'un jeune orphelin revenu sur l'île de son enfance pour découvrir des réponses quant à la mort de son père lorsqu'il était enfant. Il va non seulement y retrouver une énigmatique jeune fille mais aussi faire face à une créature mystérieuse tapie dans les fonds marins.
Petite production oblige, le téléfilm souffre de quelques défauts de mise en scène, allant d'incrustations foirées à des effets spéciaux rudimentaires, ici confiés à la société Tsuburaya Productions, qui avait déjà officié dans toutes les productions "Ultraman", séries comme films. La photographie peut changer d'un plan à l'autre, la musique signée par le fidèle Maury Laws reste langoureuse mais peu mémorable voire parfois inappropriée tandis que les dialogues un brin cucul entre notre jeune héros (Leigh McCloskey, qui enchainera avec le Inferno d'Argento) et sa muse prêteront au mieux à sourire au pire à bailler.
Pour le reste, si Rankin Jr. s'inspire de la légende exotique de la Jenny Haniver (une raie séchée et sculptée à la main, source d'histoires terrifiantes pour les marins), William Overgard en pond un scénario assez mal écrit, pas très dynamique et beaucoup trop inspiré par Les Dents de la Mer pour qu'on ne ferme les yeux. Heureusement sauvé par la présence de Carl Weathers et Burl Ives (le reste du casting restera lamentablement ringard) et par les somptueux décors naturels des Bermudes, le long-métrage aurait grandement gagné en un approfondissement de son mysticisme et de la terreur invisible qui hanterait les lieux.
Créée
le 28 déc. 2020
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