Director’s cut
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Dark Street Gigolo interpelle, par son titre déjà et par son récit brouillon à l’anti-narration prononcé dans ce vide exposé. On pourrait résumer ce spectacle au budget dérisoire comme un amoncellement de scènes d’actions, des fusillades avec quelques explosions que l’on qualifiera de décentes, au vu des moyens. On compte leur nombre sur les doigts d’une main. Et aussi comme une addition de scènes de sexe qu’on a du mal à expliquer. Elles tombent le plus souvent comme un cheveu sur la soupe. Un peu comme si elles étaient repêchées d’un autre film. Ce sera également le cas dans Naked Rose (film du même réal' enfanté un an plus tard). Du coup, on assiste à un métrage le plus souvent incompréhensible. Il est à l’image de son montage qui rend l’entendement à cette histoire des plus périlleuses. On n’entre jamais réellement dans ce Cat.III, voguant entre l’ennui et le sursaut que procurent les gunfights. Au de-là de ça, Dark Street Gigolo se révèle assez curieux pour que l’on s’intéresse à lui, à sa poignée de personnages et surtout de quelle façon ce joyeux bordel criminel va se terminer. Et comme souvent à Hong Kong, il faut attendre la fin du film pour avoir le meilleur.
Dark Street Gigolo est un mauvais film sans grand intérêt. Si ce n’est celui de voir Shing Fui-On comme on l’aime, c’est-à-dire en caïd sans scrupule qui mitraille dans tous les sens. Il est admirablement imité par Melvin Wong et Dick Wei qui s’offrent pour l’occasion un face à face explosif lors du dénouement final.
**
drélium ! Ce message s'adresse à toi : Tu as dans ce Cat.3 d'action érotique un Dick Wei borgne en mode bad guy ! (http://www.senscritique.com/liste/Heros_handicapes_les_borgnes/204720)
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(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/12/27/dark-street-gigolo-1993-yeung-jin-avis-review/)
Créée
le 14 janv. 2014
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