Dans l'esprit ce remake américain reste plutôt fidèle au classique de l'épouvante nippon. La production et Walter Salles n'essayent pas de rendre plus spectaculaire le contenu d'origine, à la limite ce film peut être considéré comme un drame psychologique plus que fantastique durant une grande partie du film. Très longtemps on a l'impression d'être dans le cauchemar vécut par le personnage principal joué par Jennifer Connelly, dépressive en instance de divorce et traumatisée par son enfance dans la dernière partie en effet le film vire au surnaturel mais de façon très sobre. Le Dark Water japonais, l'imagerie était plongée dans le gris, avec les bâtiments en béton, la grisaille et les intérieurs blanchâtres alors que pour cette version américaine le réalisateur garde cette idée mais en optant pour la couleur brune. J'ai trouvé également que les prestations des comédiens étaient très peaufinée pour du cinéma de genre, notamment la gamine qui m'a vraiment épatée.