Date Limite est une comédie. Il paraît. C'est aussi un road movie cucul et convenu. C'est sûr. Zach Galifianakis fait figure de François Pignon, en encore plus con. A défaut de provoquer le rire, il fait naître la frustration et la colère, à tel point qu'on a envie de le taper, constamment. Et de lui épiler le haut à la cire chaude et de tirer sur les bandes. Pour qu'il déguste un max.
Le qualificatif de comédie est usurpé. Car une comédie road movie (pas drôle) où un imbécile heureux fait payer par ses conneries out of this world les péchés d'une douzaine de vie antérieures de kapos, de tortionnaires de l'inquisition ou de gardiens du S21 khmer rouge à un pauvre gusse qui n'a rien demandé, moi, j'appelle ça un torture porn.