Ce film israëlien se déroule de nos jours d'abord à Jérusalem, puis à Paris et à Marseille, après une brève introduction en Algérie.


D'abord un portrait de famille : une mère au passé secret, divorcée, un père et sa nouvelle femme ; une tante, alcoolique parisienne, trois enfants : la fille, Dorona qui multiplie les fausses couches, son mari Ricky manifestant un amour qui brave tous les obstacles, les 2 fils, Netanel juif orthodoxe et Shaï, gay et père d'un enfant.


Le film est tourné avec peu de relief, tout est dans les dialogues, sauf à Marseille, ville joliment filmée.


C'est un film bavard (j'aime bien les films bavards) et la partition de Dorona est bien relevée.


Les enfants, suivis du mari de Dorona et de leur père partent en France à la recherche de leur passé et leurs origines et de la véritable personnalité de leur mère.


La question qui traverse le film : comment définir notre identité ? Est-ce le fait de nos parents, de nos origines, de la façon dont l'éducation nous a modelés, ou encore de ce qu'on fait de sa vie ?


Le cinéaste semble inviter à vivre tourné vers l'avenir, même s'il questionne d'autres possibilités.

AnneM
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le 21 oct. 2016

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AnneM

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