De « La Isla Minima » projeté en salles en juillet 2015, j’ai retenu l’atmosphère sombre, les paysages aériens, la musique envoûtante, les tensions liées au contexte post-franquiste et la noirceur de l’intrigue.
Si « Lands of murders » reprend la même histoire dans l’Allemagne réunifiée des années 1990, je n’ai pas trouvé le film redondant, n’ayant plus les détails du film espagnol en tête. Retrouver une ambiance ne m’a pas posé problème. Et celle de « Lands of murders » est pesante à souhait.
Comme dans quelques thrillers que j’ai beaucoup aimés (les films coréens ou certains tournées en Louisiane, comme « dans la brume électrique »), j’ai retrouvé cette ambiance poisseuse, marécageuse, pluvieuse avec des friches industrielles ; cet univers d’individus taiseux, où nul n’a les mains propres ; où le peu de vérité accessible est extirpée avec des moyens peu orthodoxes et souvent connue par hasard.
La solution de l’énigme est moins intéressante que le déroulement de l’enquête au milieu de ces personnages inquiétants. L’hôtel miteux où logent les policiers est un concentré de cet univers post communiste.
Amateurs de polars sombres, vous allez apprécier.
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