C'est marrant, vue en petit l'affiche pourrait être la couverture d'un manga de Taniguchi...
Exemple typique de capacité des Japonais à faire le grand écart entre pudeur et décadence, tradition et second degré, histoire et modernité...
Le titre aux consonnances érotico-aguicheuses cache une perle d'humanité (celle qui meurt, qui baise, qui essaie de trouver un sens à son existence) aux accents humoristiques et lascifs. Tout ça dans le même film, avec en plus un marathonien venu d'Afrique. Surréaliste.
A la réflexion, la proximité de l'élément aquatique m'a évoqué "the Isle" de Kim-Ki Duk ; les deux explorent un univers d'amour et d'eau (pas toujours fraîche), à cette nuance près que tout ce qui est malsain ou morbide chez le Coréen est traité de façon vive et enjouée par Imamura. Elémentaire.
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