Avec un casting pareil, il y avait de quoi se faire de belles illusions ; hélas, la réalité rattrape vite le spectateur.

L'auteur veut traiter du deuil et de la famille. En soi c'est louable. On peut même dire que ce prétexte à un road movie est plutôt sympa, même si déjà vu et revu. Mais le problème vient vraiment du traitement de cette idée et, plus particulièrement, de l'insignifiance des conflits. Il ne se passe pas grand chose, et le moindre problème ne semble pas vraiment en être un. Alors du coup, on s'ennuie tout au long du film. Jusqu'à la révélation finale : cette scène surprend, mais aussi possède toute la force dramatique que l'on cherchait depuis le début, quelque chose se passe. Dommage qu'il faille attendre 70 minutes pour ça. Je reprocherai aussi, contrairement à c eque dit Michael Caine dans les bonus, le fait que tout soit trop sentimental, trop cucul. J'ai eu l'impression que le réalisateur attendait des larmes à chaque scènes.

Les premières minutes du making of sont révélatrices du travail opéré sur le film: le réalisateur est un novice, et ne sait vraiment pas quoi faire, ni comment placer sa caméra (gros problème en ce qui concerne le regard des acteurs). En fait, ce n'est pas que ce soit si mal filmé que ça, même si certaines scènes sont un peu ambigues et certains éléments mal introduits, mais jamais le réalisateur n'arrive réellement à faire monter la tension, ni à délivrer des scènes mémorables. Je me répète mais vraiment, la seule scène qui fonctionne parfaitement est la révélation finale. Du reste, on n'en retient rien.

Bref, un film du dimanche qui manque de peps et d'originalité.
Fatpooper
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le 8 juil. 2012

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Fatpooper

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