2 amis handicapés sociaux incapables de se faire des amis décident de tout plaquer pour faire une virée sans règles à Los Angeles. L’un est un pur incel, complètement obnubilé par les filles qui l’ignore et l’autre est un véritable psychopathe fasciné par la violence.
Ainsi, les 2 personnages rentreront dans une spirale infernale de violence allant de l’agression jusqu’aux meurtres violents.
D’ailleurs j’ai bien aimé la scène du bar gay. En dehors des styles de l’époque, on a quasiment aucun stéréotype. On y croit. Et le filme oscille souvent entre ces représentations façon presque documentaire de la vie nocturne de Los Angeles et certaines scènes parfois grotesques. On est dans de la pure série B ultra violente faite avec le coeur.
Autre particularité, la bande son n’est pas teintée de bruits glauques et lancinants lors des passages violents. En fait, chaque moment de rage est accompagné d’une musique Hard FM qui est complètement à côté de la plaque. Mais au final, ça fonctionne et ça accentue cette ambiance malsaine. Ça donne encore plus l’impression que pour eux tuer n’est qu’un jeu.
La fin dans le centre commercial m’a énormément rappelé l’ambiance de Zombie par Romero. Mais elle est beaucoup trop abrupte, elle aurait mérité d’être plus étayée. Notamment sur Bo, l’incel joué par Charlie Sheen, qui cherche à prendre de la distance sur ces massacres.
Ce n’est pas un film inoubliable, mais qui sait être généreux avec son spectateur.