C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui.
C'est sur un ton bien plus léger que Miike aborde cette non-suite sans pour autant mettre de côté ses thèmes de prédilections : violence, sexe et mort. Il y a cette fois-ci beaucoup plus de travail, un humour bien dosé et une touche de douceur assez bienvenue. Cela ne l'empêche pas d'insérer au milieu d'une scène ou des enfants contemple avec émerveillement une pièce de théâtre à leur effigie, quelques plans de yakuzas nécrophiles défonçant le cul d'une femme criblés de balles, mais après tout, c'est pour ça qu'on l'aime notre Takashi non?