Pas terrible. Pourtant on peut y trouver quelques bonnes idées, même ça a déjà été fait. Mais le traitement est trop pauvre.
En effet, il ne se passe pas grand chose. Autant dire que la scène la plus mémorable est l'ouverture du film, le restant étant bien trop mou. Ce n'est même pas le côté Z qui dérange, car oui c'est Z, c'est maladroit au possible, les dialogues sont nuls, les personnages sont des enveloppes vides. Ce qui dérange, c'est que les idées ne partent jamais très loin. Un bon Z, c'est un film qui part loin dans son délire, c'est pas juste mauvais, c'est complètement mauvais. Ici, c'est trop gentil et on sent que l'auteur n'a juste pas la folie nécessaire pour faire ça.
Le problème aussi c'est que de nos jours il est facile d'avoir une belle image : en effet les prix se démocratisent et il est possible de trouver une bonne caméra facilement ; enfin, un logiciel informatique permettra un rendu homogène et un travail d'étalonnage pro en quelques clics... de plus, les cadrages ne sont pas mauvais. C'est juste le découpage qui foire, en fait. Et là ça peut être drôle parfois, mais comme narrativement ça ne part jamais très loin, ben ça fait à peine sourire. Les acteurs sont très très mauvais : tout le monde surjoue, ou bien paraît à côté de la plaque (certains se la jouent mélodramatique alors que la scène ne s'y prête pas et encore moins le cadrage). Il reste tout de même quelques plans sexy puisque les demoiselles sont toutes assez jolies. L'on retiendra plus particulièrement les nombreux plans sur la playmate Sara Jean Underwood ligotée à terre, avec son mini short et son petit top sexy. Ces filles ont beau être un peu trop maigrichonnes à mon goût, elles n'en restent pas moins séduisantes.
Bref, plus un navet qu'une nanar, le film ne divertit que très peu.