Deadpool doit collaborer avec Wolverine afin de sauver son propre univers, menacé de destruction. Or, on sait qu'il est mort dans le film Logan, ce qui va être l'occasion pour Deadpool de se confronter au Multivers.
Le premier film de la saga était plutôt sympa, se basant sur un anti-héros vulgaire et sanglant au possible, en profitant au passage pour balancer des blagues méta et ainsi briser le quatrième mur. Ce troisième volet ne déroge pas à la règle, mais depuis 2018 et Deadpool 2, Disney a racheté la 20th Century Fox, et c'est l'occasion pour faire une sorte d'hommage funèbre au studio, qui avait lancé toute la hyper sur les films de super-héros avec X-Men en 2000, mais aussi par ses casseroles diverses. Sans trop en dévoiler, c'est extrêmement méta, Deadpool sait qu'il est dans un film, et les références au MCU sont assez nombreuses, jusqu'à dire que depuis Endgame, c'est plus trop ça question qualité...
Il y a énormément de cameos, avec des personnages qui reviennent pour des rôles actif, d'autres qui sont là un court instant, Hugh Jackman qui fait son grand retour (alors qu'il avait juré qu'on ne l'y reprendrait plus à jouer Logan), du gore, des allusions graveleuses, mais je ne peux pas dire que j'ai été surpris une seconde par ce que je voyais sur l'écran. Non seulement c'est d'une laideur sidérante, une mise en scène d'une grande platitude ; hormis le fric pour payer toutes ces apparitions, je ne peux pas croire qu'il y ait 200 millions de $ à l'image. On a bien évidemment des chansons des 80's, des 90's, Ryan Reynolds qui se fout de la gueule de Jackman, notamment son divorce dans la vraie vien des blagues anales, mais rien qui reste dans les annales, sauf sa médiocrité. Y compris le jeu de Ryan Reynolds, aussi expressif sans son masque que pour une pub sur un laxatif, et la grande méchante qui est un modèle de non-jeu.
Quand, en plus, on se permet de chier littéralement sur un Studio aussi important que la Fox (qui a sorti bien d'autres choses avant 2000), ça me met même en colère de bafouer une telle histoire. D'où le fait que tout le générique de fin soit une sorte de pierre tombale du studio, avec des chefs-d’œuvre comme Daredevil, Elektra, Les 4 fantastiques ou encore X-Men Origins, c'est frustrant.