Satan Claus

Dear Santa

Bon je ne vais pas m’étaler bien longtemps sur ce long-métrage. J’ai juste envie d’y faire un peu de publicité étant donné que c’est le nouveau film de Jack Black et qu’aucune promotion n’a été fait dessus. Petite précision en entrée de jeu, il est l’un de mes acteurs favoris, voilà c’est dit. Cela étant dit que vaut cette nouvelle proposition de Noël? Et bien découvrons ça ensemble voulez-vous!

À la veille de Noël et pour faire plaisir à sa mère, le jeune Liam 6 ans, écrit une lettre à ‘’SANTA’’ Claus. Étant dyslexique, il se trompe dans le nom de l’expéditeur, de ce fait c’est ‘’SATAN’’ qui reçoit sa lettre Ce dernier tout excité d’avoir enfin un fan débarque chez le jeune garçon pour le rencontrer et tenter par la même occasion de lui soutirer son âme…

Petit trait d’humour pour lancer les festivités, j’imagine que c’est une erreur commune chez les enfants anglophones dyslexiques de se tromper entre SANTA et SATAN.

Disons-le de but en blanc ce ‘’Dear Santa’’ n’est pas une grande comédie de Noël. Concrètement le récit en lui-même n’a pas grand intérêt hormis son final remplit de bons sentiments. Ce qui toutefois sauve ce film d’être oublié dans les limbes obscurs de la plateforme qui l’a créé en l’occurrence Paramount+ est la performance de Jack Black en ‘’Satan’’.

Il s’éclate tellement dans ce rôle que ça en devient communicatif. On prend plaisir à le voir provoquer toute sorte de situation plus absurde et rigolote les unes après les autres. Il nous offre ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire du Jack Black qui fait du Jack Black. J’ai particulièrement aimé le gag où il explique que même le diable ne peut pas manipuler le site ‘’Ticketmaster’’. Étant donné que l’acteur est aussi membre du groupe Tenacious D, c’est assez amusant comme remarque. D’ailleurs, Kyle Gass l’autre membre du groupe fait un petit caméo dans le film.

Je dois dire que toute la séquence avec Post Malone est assez déroutante. Voir des enfants de 6 ans être excités à l’idée d’assister à un spectacle de ce chanteur a, comme qui dirait, brisé quelque chose en moi. Pour relativiser sur le sujet, j’imagine que chaque génération a ses propres idoles. Comme quoi la musique de Malone parle à des jeunes enfants innocents. Bref, ce ‘’Dear Santa’’ vaut essentiellement le détour pour la présence joviale et loufoque de Jack Black ni plus ni moins.

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