Warning, je spoil et je m'en branle. Au début quand j'ai vu l'affiche de ce film j'ai pris peur. Ça m'a fait penser au film Agathe Clery, j'en est fait des cauchemars pendant plusieurs mois tellement c'était mauvais et affligeant.
Mais tant pis j'ai pris mon courage à deux main et j'ai lancé le film, cherchant avant tout à flâner sur une comédie sans trop me prendre la tête.
Et hop la scène d'ouverture passée, j'étais sûr que ce film allait m'intéresser ! Une petite scène d'ouverture qui fait une intro en mode "4 semaines avant", c'est classique, c'est banal mais ça passe toujours crème !


Bah c'est raté pour le coup de la non prise de tête, ce film nous amène à réfléchir bien entendu par rapport au racisme ou aux stéréotype qui sont habituels dans nos sociétés mais aussi sur tout un tas de sujet, tel que l'égo que tout le monde possède dans notre société actuelle où chacun cherche souvent ses propres intérêts et à se mettre en avant (exemple avec la culture du selfie, ou des vidéos youtube que l'on retrouve dans le film).
Sinon, il m'a pas fait marrer plus que ça ce film. Quelques séquences marrantes, mais pas de quoi se fendre la poire. Tant pis il était intéressant.


Après là ou le bas blesse (merci à mon prof de géographie d'il y a trois ans pour m'avoir habitué à utiliser cette expression que même mon grand père n'utilise plus) c'est que l'on est plongé dans la culture des campus américain. Et pour le petit frenchie que je suis, qui ne connait les campus américain que via les Teens Movies à la American Pie ou How High, au début c'est un peu déroutant. Mais in fine, on s'y fait vite une fois pigé le principe des maisons.


J'avoue que je ne connais pas suffisamment la culture américaine pour évoquer plus que ça sur le fond du sujet qu'est la dichotomie encore présente entre noir/blanc aux états unis. Mention spéciales pour les autres minorités qui sont d'ailleurs aussi présentes dans quelques séquences du film. Comme la petite asiatique qui avoue venir squatter aux "réunion" des blacks parce que la bouffe est meilleure.


J'ai envie de mettre deux mots sur les acteurs et la bande son aussi tiens. J'ai adoré les passages de classiques, un peu de Ludwig Von et de Georges Bizet, ça donne une chorégraphie féeriques aux plans (oui je sais il m'en faut peu, mais c'est le caisson de basse c'est pas ma faute).


Et pour finir, j'ai adoré Tessa Thompson qui pour moi a un charisme fou dans ce rôle de "leadeuse" non désirée.
Ah si il y a Dariel ou Daniel, enfin l'homosexuel à lunettes, coupe affro, et timide que je trouvais chiant à mourir jusqu'à ce qu'il pète son câble à la party.


Bref un bon petit film qui se regarde et qui amène à se poser quelques questions. Un béolpar contre c sont les cartons pour faire le découpage du film en chapitre. Dans certains films ça passe, d'autre ça coince. Là ça coince, c'est moche, ça pue.


Le mot de la fin...la petite citation du film qui m'a fait rêver : "Ce ne sont pas les discours qui ont fait avancer les droits civiques. Ce sont les anarchistes, qui ont provoqué la police, ont été aspergé, n'importe quoi qui attire l'attention de la presse".


J'ai encore un truc à rajouter tiens : toutes les punchlines sur les cheveux, ça m'a fait rire. Parce que ça me faisait penser à Maman qui est mulâtre et qui veut des cheveux lisse comme la fille de youtube. Et ouais, je te raconte ma life si je veux.

SkudRyu
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le 11 juil. 2015

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Skud  Ryu

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