Death Spa
5.5
Death Spa

Film de Michael Fischa (1988)

Des choses gentilles à dire sur ce film :


Death spa c’est un film qui sent bon la sueur et les années 1990, le mélange parfait entre un gore plus qu’artisanal et une crétinerie fluo (claquage de mains stylé en prime - entre Michael (William Bumiller) et Marvin (Ken Foree) en l’occurrence -) et décomplexée. Une salle de muscu totalement informatisée qui commence à généreusement trucider ses usagers, la faute, entre autres, au fantôme revanchard qui a été se loger dans le système, déjà, on ne pouvait pas faire plus années 1990.

Mais si, à l’image de son titre, Death spa est un concept rigolo, c’est aussi, à l’image de cette jeunesse en costumes moulants et bariolés qui monopolise les fauteuils de muscu, un concept et un film qui s’essoufflent vite. Brouillon, nombreux sont les éléments susceptibles d’égarer les spectateurs : redondances, interprétation, dialogues sans sel ni enjeux (captés par un micro très apparent). Le film s’arrête, redémarre, s’arrête... ça peut être épuisant.

C’est surtout jouissif. Pour la simple raison que, que ce soit en terme de bisserie pure ou de délice nanar, quand le film repart, c’est avec des airs de Vile Coyote lancé à toute allure à califourchon sur une fusée Acmé boudinée : tentatives de meurtre par sauna ou par lampe à bronzer ; moment romantique autour d’un plat d’asperges ; enquêteur paranormal équipé d’un thermomètre qui fait wouwouwou qui accessoirement se fait exploser la main et valdingue de manière particulièrement pouet pouet... Et tout s’accélère en toute fin entre explosion de mannequin, attaque de poisson surgelé, assassinat au mixeur interminable, scène de panique générale ou encore homme torche.

Un festival.



Jouez au bingo des clichés avec ce film (32 ingrédients)

https://www.incredulosvultus.top/death-spa

Personnage > Agissement

Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! » - Dit laconiquement « FBI » ou « LAPD » en montrant sa carte - Se regarde dans un miroir | Maquillage, nœud de cravate, etc. - Stylé | Poignée de mains ridicule

Personnage > Caractéristique

Hanté·e par des souvenirs traumatisants - Blues | Sa femme, sa fille sa mère ou sa sœur est morte

Personnage > Citation

S’inquiète | « Oh mon dieu ! »

Personnage > Héros ou héroïne

Au chevet d’un·e proche - Fibre héroïque | Sauve une femme en détresse, ou un enfant inconscient - Son fils, sa fille, sa femme, un·e proche est en danger, entre les mains des méchant·es

Personnage > Méchant·e

Mégalo | Mwahahahaha ! (rire théâtral)

Réalisation

Fin | Image figée - Grammaire | Ralenti lors d’une chute - Habillage | Placement de produits - Homme torche qui s’agite en tout sens - Tension | Ami·e qui ne répond pas à l’appel de son prénom

Réalisation > Accessoire et compagnie

Pouet-pouet | Effet pyrotechnique hasardeux

Réalisation > Audio

Dialogues en arrière-plan sonore - Bruit générique | Verre cassé - Effet | Lasers qui font « piou-piou », touches d’ordinateurs qui font « pi-pou-pou » etc.

Réalisation > Surprise !

Faux suspense | Ouf c’est juste un ami qui fait une blague ! - Faux suspense | Ouf, c’est juste un·e proche qui passe par là - Tension | Moment de tension interrompu par une sonnerie de téléphone / sonnette de porte

Scénario > Contexte spatio-temporel

Bal costumé ou carnaval - Salle de gym - Vestiaire de salle de gym

Scénario > Dialogue

Répliques à la con

Scénario > Ficelle scénaristique

Cauchemar | Se réveille en hurlant/en sueur/en sursaut

Scénario > Situation

Situation | Topo de couloir

Thème > N’importe quoi

Accessoire | Le flingue, ce couteau suisse...

Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes

Objectification sexuelle | Nichons, fesses - Objectification sexuelle | Tenues légères


---

Barème de notation :

  • 1. À gerber
  • 2. Déplaisir extrême et très limite sur les idées véhiculées
  • 3. On s'est fait grave chier
  • 4. On s'est fait chier mais quelques petits trucs sympas par-ci par-là
  • 5. Bof, bof ; pas la honte mais je ne le reverrais jamais ; y'a des bons trucs mais ça ne suffit pas
  • 6. J'ai aimé des trucs mais ça reste inégal ; je pourrais le revoir en me forçant un peu
  • 7. J'ai passé un bon moment ; je peux le revoir sans problème
  • 8. J'ai beaucoup aimé ; je peux le revoir sans problème
  • 9. Gros gros plaisir de ciné
  • 10. Je ne m'en lasserais jamais
IncredulosVultus
7

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Ah ces hommes torches qui s'agitent dans tous les sens

Créée

le 30 janv. 2023

Critique lue 57 fois

1 j'aime

Critique lue 57 fois

1

D'autres avis sur Death Spa

Death Spa
Terreur-Rampante
7

Le gym de l'enfer

Les plus :- Un mix slasher/fantastique complètement imprévisible qui part dans tous les sens.- Une ambiance 80s à fond : musique électro kitsch, couleurs flashy, et bien sûr, de la nudité gratos.-...

le 19 nov. 2024

2 j'aime

Death Spa
LittleSparrow
6

Sympa pour une soirée entre potes amateurs de gore à l'ancienne

Bon clairement il faut aimer l'ambiance années 80, les filles nues, le gore à l'ancienne et les scénarios tordus mais si c'est votre cas alors vous êtes partis pour un bon délire.A un moment on voit...

le 13 avr. 2023

1 j'aime

Death Spa
IncredulosVultus
7

Dites-le avec des asperges

Des choses gentilles à dire sur ce film : Death spa c’est un film qui sent bon la sueur et les années 1990, le mélange parfait entre un gore plus qu’artisanal et une crétinerie fluo (claquage de...

le 30 janv. 2023

1 j'aime

Du même critique

Beetlejuice Beetlejuice
IncredulosVultus
5

Déterrer pour mieux réenterrer

Dans la série des j’en attendais rien mais je suis quand-même déçu de rentrée, s’il n’y avait pas eu la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, Beetlejuice, Beetlejuice aurait...

le 7 sept. 2024

14 j'aime

2

Supermarket Woman
IncredulosVultus
8

Les têtes de gondole, c’est sa grande passion !

Des choses gentilles à dire sur ce filmUn peu comme ont pu le faire le tandem Kervern/Delepine dans Le grand soir, Juzo Itami réussit à rendre fascinant et beau un univers qui ne l’est pas forcément...

le 12 sept. 2022

4 j'aime

V/H/S/99
IncredulosVultus
6

Skip to the end

Les V/H/S se suivent et se ressemblent. Cette fois encore, on baille plus ou moins poliment jusqu’à l’arrivée du bon segment. Il y a bien un petit quelque chose avec l’animation des petits soldats...

le 19 oct. 2023

3 j'aime